poussière lunaire : forêt rêvéeMaria Luchankina - Performance / Théâtre Visuel / Ombres chinoises
« Poussière lunaire » est une performance fortement inspirée par la forêt, espace caché de contes et abri pour l’inconscient et les angoisses. La forêt est aussi un symbole de la force féminine, qui protège et enveloppe, questionne notre rapport à l’environnement et à la construction de nos espaces. Tout son environnement et ses entrailles créent le langage qui lui appartient.
Le personnage de la performance est la forêt elle-même, la forêt derrière laquelle nous ne voyons parfois pas les arbres… Progressivement, cette forêt devient elle-même une forêt rêvée, incarnée par des ombres d’arbres dont les branches ressemblent aux mains qui cherchent à attraper le passant. La forêt vit sa vie, elle respire grâce à la bande sonore enregistrée (issue de sons produits lors de répétitions et représentations) dont la diffusion spatialisée englobe les spectateurs. Nous proposons au public de pénétrer une bulle intime de cet espace en forme de tipi. En plus du mouvement des ombres et du travail gestuel, les stimuli lumineux seront envoyés sur chaque spectateur (à l’instar de Dream Machine de Brion Gysin), ce qui donnera la liberté de profiter de ces images intérieures créées par ce jeu de lumière. La lumière permet de révéler l’ombre qui envahit l’espace scénique. Visible de l’extérieur en fonction de la luminosité, cette performance peut être vue aussi de loin et peut être accueillie par des lieux variés : un parc, un musée ou un centre culturel ; en intérieur et en extérieur. Allongé sous une toile, elle-même écran, le public est installé pour ressentir l’œuvre autant que pour la regarder, l’écouter et s’y fondre. Entre la méditation et la performance, entre réel et virtuel, le rêve et le ressenti, le public est invité à prendre place au cours d’un instant onirique. |
MARIA LUCHANKINA
Jeune artiste plasticienne, Maria Luchankina finalise actuellement une Thèse en Arts Plastiques sur le thème des mondes oniriques. Née en Sibérie en 1990, elle est venue s’installer en France pour approfondir sa formation en art à l’Université de Strasbourg.
De la sérigraphie à la gravure en passant par l’objet, sa pratique artistique prend des formes multiples, en questionnant notre rapport au réel, en montrant ses fragilités, ses instabilités, et en le confrontant aux mondes et créatures du rêve. S’inspirant toujours de chimères oniriques dans son travail, Maria Luchankina a donné corps à de nombreuses marionnettes de tailles aussi différentes qu’importantes. Ses personnages sont les auteurs de songes pour lesquels elle développe plusieurs décors, notamment en ombre chinoise. A partir de sa pratique en arts visuels, elle se tourne naturellement vers le spectacle vivant et écrit des textes et mises en scène qui donnent vie à ses marionnettes et à leurs étranges univers.
Parallèlement à ses travaux de recherches artistiques, elle a participé dès son arrivée en France à de nombreuses expositions collectives notamment au Château de Phalsboug, à l’ENSAS et au CEAAC à Strasbourg, à la cour de Massillargues (Gard), à la Halle Verrière de Meisenthal ainsi qu’à Offenbourg en Allemagne.
De la sérigraphie à la gravure en passant par l’objet, sa pratique artistique prend des formes multiples, en questionnant notre rapport au réel, en montrant ses fragilités, ses instabilités, et en le confrontant aux mondes et créatures du rêve. S’inspirant toujours de chimères oniriques dans son travail, Maria Luchankina a donné corps à de nombreuses marionnettes de tailles aussi différentes qu’importantes. Ses personnages sont les auteurs de songes pour lesquels elle développe plusieurs décors, notamment en ombre chinoise. A partir de sa pratique en arts visuels, elle se tourne naturellement vers le spectacle vivant et écrit des textes et mises en scène qui donnent vie à ses marionnettes et à leurs étranges univers.
Parallèlement à ses travaux de recherches artistiques, elle a participé dès son arrivée en France à de nombreuses expositions collectives notamment au Château de Phalsboug, à l’ENSAS et au CEAAC à Strasbourg, à la cour de Massillargues (Gard), à la Halle Verrière de Meisenthal ainsi qu’à Offenbourg en Allemagne.
PLUS D’INFOS : 06.23.75.26.87 // [email protected]