0 Commentaires
Présentation d'étape de travail au MEMÔ - le 10 mai à 17h30 Mesdames et messieurs, connaissez vous la plus noble conquête de l’homme? Qui a toujours été à ses côte? Qui l’a accompagné pas à pas dans ses plus grandes découvertes ? Qui a porté ses guerriers, protégé ses enfants? Qui l’a servi, qui l’a soutenu dans ses joies et ses peines? Qui symbolise la liberté? Qui est harnaché, soumis, dressé? Et qui, cependant, fantasme-t-on galopant sous la pleine lune simplement couvert de sa longue chevelure? Qui doit, attendre la venue de son maître pour sortir de son refuge étriqué? Qui ne sera jamais l’égal? À qui dénie-t- on l’intelligence? Qui est taxé de rebel, d’indocile? Qui faut-il sans cesse surveiller, protéger de son propre manque de bon sens? Qui est une proie? Qui est resté dans l’ombre de l’histoire ? Qui jamais ne gémit ? Qui va sans rechigner à l’abattoir ? De qui se sépare-ton, car trop âgé ? Car plus assez esthétique? Qui est trop fou? Qui est trop vain? Qui est-ce qu’on achète ? Qui est-ce qu’on vend? Qui est vul(ve)nérable? Qui juge-t-on ? Qui juge-t-on sans cesse? Dans ce spectacle, nous osons un parallèle audacieux, celui de comparer la con-dition de la femme à la condition animale. Nous nous jouons des concepts de sécurité, de hiérarchisation, de collabo-ration et de trahison. Nous montrons ce qui est caché, que ce soit dans le spectacle équestre ou dans la société, nous nous rions de l' « hippocrisie », des tabous et de la bienséance. Dans la métaphore des trois transformation de Nietzsche, nous sommes à cette période charnière où le chameau qui disait “je dois” se change en lion qui grogne “je veux”, nous militons pour l’avènement de l’enfant qui dit “je joue”. En plus de 2 chevaux de traits et 2 chevaux de selle (2 étalons, 1 jument et 1 hongre) sont présents 3 humains : une dresseuse voltigeuse, une fakir-contorsionniste et un comédien performeur. Mise en garde Attention dans ce spectacle, des animaux et des hommes peuvent être à poils. Attention des étalons peuvent être en érection. Attention , il peut y avoir du sang. Entrez ici en toute connaissance de cause, Spectacle nocturne de cirque équestre contemporain, à partir de 11ans. La compagnie Equinoctis s'est fondée sur l'idée que le cheval, animal fantasmatique par excellence, respecté voir adulé dans de nombreuses cultures et cela au travers des âges, pouvait être la navette ravaudant le tissus social.
Depuis 2006, nous nous efforçons d'interpeller le public sur le rapport à l'autre dans le respect de sa différence. En 2013, la compagnie déménage en France et entame un projet de vie lié au projet artistique. Basée sur la petite commune rurale de Cormatin (71), la compagnie acquiert chapiteau et camions et fait le pari de s'inscrire dans la création contemporaine. Un premier spectacle ayant pour propos la perception de la réalité et la normalité voit le jour et sera joué au PNACR Cirque Jules Verne à Amiens. L'idée d'un spectacle plus engagé et proposant une esthétique faisant appel aux codes de la performance voit le jour, "Salopette" dont la version rue s’appellera "Dresse-toi"
Fanny Decoust créé et joue en rue, en salle, sur l'eau, en garage ou en grange. Elle s'attache aux aventures
collectives et travaille depuis plus d'une décennie dans l'espace public avec les compagnies ilotopie, le BlÖffique théâtre, et le collectif Adada. Son travail est guidé par le rapport à l'espace, la dimension plastique et le gout du jeu physique. Après NAVIS, performance aquatique sortie en 2013; An Apple A Day est le deuxième spectacle qu'elle créé avec Adada-production. Équipe technique et artistique: Fanny Decoust, Louisa Gesset-Hernandez, Erwan Laurent, François Marsollier, Florian Wenger Équipe Production: Esopa-productions, Christine Milleron, Soléne Champroy Graphisme: Emma Senèze Spectacle soutenu par: L'espace périphérique Paris-Villette, le CNAREP Atelier 231, Les Arènes de Nanterre, Animakt-La Barakt, Nil Obstrat
Tell me, Guillaume On n’a même pas encore pensé de ce qu’il adviendra de l’Empire si le roi meurt un jour. Il est vieux, il oublie ce qu’il va dire, il a de la poussière à commander. L’empirisme n’est devenu qu’un mot, remplacé par d’autres, comme « communication », « culture », ou même « enterrement du roi ». Il n’empêche que l’empirisme est connecté avec l’Empire, étymologiquement, il est temps de s’organiser. On y pense maintenant, sur la scène Pardi!, en direct. L’Empire tombe dans un endroit sombre, avec des couleurs ; le vieux est plus vieux encore, il devient le roi. Le jeune est plus vieux, aussi, c’est normal, et il devient le roi. Les autres, aussi, plus vieux qu’avant, se couronnent avec des vrais couronnes qu’ils trouvent dans la poussière et deviennent le roi de l’empire. Alors là, cher observateur, on ne parle plus de normalité. La hiérarchie : abandonnée! Le prince, son grand fils, les reines, le peuple, l’oiseau, tout le monde : le rois! Le pluriel : singulier! Et : vice versa! Le temps : dévié de sa ligne droite! Les dimensions : d’innombrables axes! Oh, attaque onirique! Dévoile-nous ton délire! Fais-nous choisir entre nos désirs absurdes, entre être et prétendre! L’empire est dans un trou qui sonne, qui bouge, il a des murs autour qui le protège de l’eau qui monte. Si tu es un pélican qui vol sur le trou, tu vas-y dépenser un peu de temps sans savoir tellement pourquoi. Tu finiras par descendre et te mettre une vraie couronne de roi. Des reines, il y en a trois qui dansent le pogo. Elles sont le roi de l’Empire. Tu seras séduit par leur hystérie silencieuse et tu voudras faire partie de ce soap-opéra qui dégage les plus périlleux des numéros de ce cirque! Il est voir même fort possible que tu sois la mère de Guillaume Tell, roi de l’Empire! Ta nouvelle souveraineté te conviendra, elle est proche de la liberté de tes rêves, car tu es entouré de souverains enfermés. Quand tu découvriras ta couleur sang au repas du midi, tu auras décidé de couper tes ailes. Le rouge se mélangera au froid, ton sang bleu tournera vert à l’odeur. L’odeur, pourtant, n’a plus son sens. Elle revendique ses valeurs perdus et chante la chanson de la danse du roi. Et après le repas, lorsque tous les plats seront terminés, que tous les convives auront fumé, ils s’allongeront tous, doucement, sans raisons particulières. And then they die. They simply die. DISTRIBUTIONAntoine BOCQUET – Musique, Installations plastiques Carola ARAMBURU – Cerceau, musique, danse Elske VAN GELDER – Portées acrobatiques Julien MANDIER – Clown, Magie, Manipulation d’objets / En recherche d’un couple main à main / TIMOTHE LOUSTALOT GARES – Régie générale, création et technique lumière CYRIL MONTEIL – Création et technique lumière ALOÏS PESQUER – Technique, construction, manipulation http://www.cirquepardi.com/fr/ Le Roman de la rue est une œuvre artistique à plusieurs volets : le livre, l'auteur, la cabane, le plan de la ville, les personnages et leurs secrets. Sa "diffusion" prend des formes diverses en fonction des volets qu'il est décidé d'activer. Ici au MEMÔ le travail sera axé sur le livre en cours de finalisation, l'auteur en présence, dans la cabane, avec le plan de la ville tatoué sur son corps. Installer cette résidence pendant la préparation de Michtô permet d'associer au festival une oeuvre qui vit. Il n'y a pas de règle, pas de rendez-vous donné. La performance n'a de sens que pour ceux qui la rencontre. On laisse agir. Alors que la rue, l'espace public sont mis à mal (de l'individualisme exacerbé à l'horreur/traumatisme des attentats), il s'agit d'offrir l'opportunité de réfléchir ensemble sur une vision du commun à l'occasion d'une performance dans la rue qui parle de la rue. La Cabane du Roman de la rue a été réalisé par les constructeurs du collectif Michtô, Pierre Galotte et Valentin Malartre.
Elle sera implantée au centre de Maxéville du 12 au 18 octobre 2017. 3 classe de primaire et un groupe d'adultes rencontreront Nicolas Turon, dans la cabane pour partager une expérience autour de la thématique de l'écriture. http://leromandelarue.com/ |
|